L'impact sanitaire du traitement de l'air en milieu hospitalier

Le but du traitement de l'air en milieu hospitalier est d’éliminer les polluants qui constituent une nuisance importante et un risque sanitaire. Ces nuisances sont liées d’une part à l'activité humaine et d’autre part à la pollution et occasionnent l’apparition de poussières, d’odeurs et d’humidité propices à la prolifération des micro-organismes.

La conception du système de traitement de l’air et le réseau de ventilation en milieu hospitalier ont pour objectif d’extraire l’air des zones polluées et d’introduire de l’air frais et filtré en compensation. Ce réseau et ce système doivent être pensé en amont dans le respect des normes en vigueur et des conditions d'hygiène par un spécialiste de la diffusion d’air.

Les avantages d’un système de traitement d’air professionnel

En milieu hospitalier, la qualité de l'air se dégrade à cause de la présence de particules de toutes sortes. Dans ce contexte, la mise en place d’un système de traitement de l'air professionnel est une priorité, voire un impératif.

En fonction du type d’activité et des usages de la zone à traiter - blocs opératoires, bureaux, chambres des patients, etc - les systèmes de filtrage de l’air auront des performances, des coûts et une consommation énergétique différents.

  • Les filtres se répartissent en trois grandes catégories :
  • Le filtre mécanique pour les particules les plus grosses,
  • Le filtre à charbon actif pour éliminer les odeurs.
  • Le filtre électrostatique qui retient les particules plus fines parfois enduit de produit germicide.

Des filtres « absolus », dont la particularité est de retenir les particules microscopiques avec une efficacité supérieure à 99,99 %, sont généralement utilisés en traitement de l’air des laboratoires ou des blocs opératoires.

Un traitement d’air adapté aux zones classées 2, 3 et 4

Le choix du matériel de génie climatique et les principes de traitement et de diffusion de l’air sont induits par la classification suivant le niveau de risque infectieux, notamment dans les blocs opératoires.

Le traitement d’air dans les blocs opératoires doit être conforme à la norme NFS 90-351.

La définition d’une zone à risque de bio-contamination est la suivante : « un lieu défini et délimité dans lequel les sujets et/ou les produits sont particulièrement vulnérables à la contamination ».

Ainsi les zones à traiter sont classées en zones de risque 2, 3 ou 4 (risque maximum).

La norme précise les moyens à utiliser pour les écoulements d’air selon la zone à traiter :

  • Flux unidirectionnel (filets d’air parallèles et vitesse régulière) pour les zones les plus critiques de classe 3 ou 4 ;
  • Flux non unidirectionnel à employer en classe 2 et parfois en classe 3.

Le taux de renouvellement de l’air de la pièce à traiter et la vitesse de soufflage sont définis précisément sur le principe suivant : plus la vitesse de l’air est élevée, plus la décontamination obtenue est grande.

Dans le cas du soufflage unidirectionnel, l’air propre soufflé de façon uniforme à travers le plan filtrant entraîne en permanence l’air contaminé hors de la zone. Ce type de soufflage est employé dans les zones à risque 4.

En tant que spécialiste de la diffusion d’air, l’entreprise H.A.S Climatisation peut vous accompagner dans l'élaboration et l'installation de votre réseau de ventilation et votre système de traitement de l'air en milieu hospitalier.

En savoir plus :